Dans le cadre du budget 2025, le ministère de la transition écologique, à travers Christophe Béchu, exprime son opposition et sa crainte face aux réductions budgétaires envisagées, en particulier pour l’électrification des véhicules et le fonds vert. En jeu, l’impact potentiel sur la transition écologique…
Une réduction budgétaire significative de 2 milliards d’euros
Si le ministre de la transition écologique s’inquiète, ce n’est pas un hasard. En effet, les coupes budgétaires envisagées par Matignon incluent deux éléments qui ne sont pas sans conséquence pour les enjeux de la transition écologique : d’une part, la baisse du fonds vert, qui passerait de 2,5 milliards d'euros à seulement 1 milliard d'euros et, d’autre part, la réduction du budget pour les véhicules électriques, passant de 1,5 milliard à 1 milliard d’euros en 2025.
Un obstacle majeur aux défis écologiques
Le ministère de la transition écologique considère ces coupes budgétaires comme un véritable obstacle à l’accomplissement des projets menés pour atteindre les objectifs écologiques. Parmi ces projets, figurent notamment la prévention des déchets et la chaleur renouvelable par exemple.
Cette opposition s’inscrit dans une situation d’autant plus critique qu’un plan de réformes doit être présenté à la Commission européenne dans le cadre d’une procédure engagée pour déficit excessif. Toutes les décisions prises auront donc un impact indéniable sur les engagements climatiques et la capacité à les tenir.